Chemin de Croix

Nous allons méditer le chemin de la croix du Christ. Ce chemin est parcouru par le Christ pour expier nos fautes. Saint Paul dit : «Heureuse faute qui nous a valu un tel sauveur». Nous allons faire ce chemin de croix avec Marie notre Mère. Demandons à Marie de nous aider, à ne pas rester insensible en présence de tant de souffrances et d’ignominies endurées pour chacun d’entre nous. Changez mon cœur ou plutôt donnez-moi le vôtre, afin que, avec vous et par vous, je compatisse dignement aux douleurs de Jésus, que je pleure mes infidélités et que son Amour grandisse en moi. Au début de ce chemin de croix, prenons quelques minutes de silence pour contempler cette Croix du Christ, cette Croix qui est pour nous source de notre salut.

Que les personnes qui sont fatiguées n’hésitent pas à s’asseoir. Chant puis une dizaine de chapelet puis temps de silence.

I- Première station : Jésus est condamné à mort

II- Deuxième station : Jésus est chargé de sa croix

III- Troisième station : Jésus tombe pour la première fois

IV- Quatrième station : Jésus rencontre sa sainte Mère

V- Cinquième station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix

VI- Sixième station : Véronique essuie la face de Jésus

VII- Septième station : Jésus tombe pour la deuxième fois

VIII- Huitième station : Jésus console les filles de Jérusalem

IX- Neuvième station : Jésus tombe pour la troisième fois

X- Dixième station : Jésus est dépouillé de ses vêtements

XI- Onzième station : Jésus est cloué à la croix

XII- Douzième station : Jésus meurt sur la croix

XIII- Treizième station : l’ensevelissement

XIV- Quatorzième station : le sépulcre

XV- la Résurrection du Christ

XVI- Suggestion de chants

 

I- Première station : Jésus est condamné à mort

 

Que ceux qui le peuvent se mettent à genoux quelques instants (puis on dit) : Nous vous adorons et nous vous bénissons ô Christ ; Parce que vous avez racheté le monde par votre sainte Croix.

Du livre d’Isaïe (53, 7) : «On le maltraite, il se soumet ; Comme l’agneau qu’on même à la tuerie, il n’ouvre pas la bouche» ; (52, 14 à 53, 2-5) «Or c’était nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était accablé ; Il était transpercé à cause de nos péchés, écrasés à cause de nos fautes».

De l’Evangile selon Saint Jean (19, 15-16) : «Pilate leur dit : vais-je crucifié votre roi ?» Les grands prêtres répondirent : «nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur». Alors il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié, et ils se saisirent de lui».

Puisque c’est l’amour de moi-même, la frivolité de mes sens, qui vous a causé, ainsi qu’à Jésus, tant d’humiliations et de douleurs, j’en ai le plus vif regret ; Dés aujourd’hui je condamne sans pitié mes passions, surtout mon défaut dominant. Aidez-moi, ô tendre Mère, à devenir le saint que Dieu désire.

Chant puis une dizaine de chapelet puis temps de silence.

 

II- Deuxième station : Jésus est chargé de sa croix.

Que ceux qui le peuvent se mettent à genoux quelques instants (puis on dit) : Nous vous adorons et nous vous bénissons ô Christ ; Parce que vous avez racheté le monde par votre sainte Croix.

Evangile de Saint Luc (9, 23) : Et il disait à tous : «si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix chaque jour, et qu’il me suive».

Jésus accepte, par amour pour nous, de porter sa croix, la croix qui représente tous nos péchés. Il embrasse sa croix et la porte. Marie est là et comme Jésus, elle accepte par amour pour nous de prendre le poids de nos péchés sur elle. Que Marie nous aide à vivre de son amour, cet amour qui ne recule devant aucun sacrifice, et qui est le seul qui plaît à Jésus et qui fera de nous des saints pour toujours.

Chant puis une dizaine de chapelet puis temps de silence.

 

III- Troisième station : Jésus tombe pour la première fois.

 

Que ceux qui le peuvent se mettent à genoux quelques instants (puis on dit) : Nous vous adorons et nous vous bénissons ô Christ ; Parce que vous avez racheté le monde par votre sainte Croix.

Du livre d’Isaïe (53, 6) : «Le Seigneur a fait retomber l’iniquité de nous tous».

Ce n’est pas étonnant que Jésus tombe sous le poids de la croix. Après avoir été flagellé et revêtu de la couronne d’épines, Jésus n’en peu plus. Il tombe la face contre terre, et les pointes de sa couronne d’épines s’enfoncent dans sa tête. Savez-vous pourquoi cette chute déchire si douloureusement le cœur de Marie ? C’est pour expier notre orgueil, source de tant de péchés qui nous ont rendu l’esclave de Satan. O, Marie, par toutes ses souffrances, obtenez-moi la guérison de cet orgueil qui, se glissant même dans mes meilleures actions, déplaît tant à votre Fils et vous empêche de vivre intimement en mon âme.

Chant puis une dizaine de chapelet puis temps de silence.

 

IV- Quatrième station : Jésus rencontre sa sainte Mère.

 

Que ceux qui le peuvent se mettent à genoux quelques instants (puis on dit) : Nous vous adorons et nous vous bénissons ô Christ ; Parce que vous avez racheté le monde par votre sainte Croix De l’Evangile de Saint Luc (2, 49) : «Il faut que je sois aux affaires de mon Père».

Il n’y a rien de plus dure pour une mère que de rencontrer son propre Fils dans ses conditions. Mais Marie est là pour encourager son Fils à continuer sa mission comme elle le fait pour chacun de nous si on le lui demande. Marie, comme toute mère, est là pour nous aider en ce monde afin que malgré les difficultés de cette vie nous nous préparions à la vie éternelle qui approche. Demandons aussi à Marie de ne pas oublier les âmes du purgatoire afin qu’elle abrège leurs souffrances et que rapidement ces âmes puissent contempler Dieu dans l’éternité.

Chant puis une dizaine de chapelet puis temps de silence.

 

V- Cinquième station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix.

Que ceux qui le peuvent se mettent à genoux quelques instants (puis on dit) : Nous vous adorons et nous vous bénissons ô Christ ; Parce que vous avez racheté le monde par votre sainte Croix.

De l’Evangile de Saint Matthieu (27, 32) : «En sortant, ils trouvèrent un homme de Cyrène, nommé Simon, et le requirent pour porter sa croix».

De l’Evangile de Saint Matthieu (25, 40) : «Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait».

Ce n’est pas Simon de Cyrène qui aide Jésus a porter sa croix. Jésus a besoin de personne pour porter sa croix. Cependant, s’il permet que nous le soulagions en l’aidant à porter cette croix c’est pour nous associer à ses douleurs et qu’ainsi nous prenions part à cette Rédemption. Nous n’avons pas d’autre chemin pour aller au ciel que de porter la croix que Jésus veut que nous portions. Notre croix n’est pas à inventer, à imaginer. C’est Jésus, qui par les événements qui nous arrivent et que nous devons accepter par amour pour Lui, nous donne notre croix à porter. Que Marie notre mère nous aide à accepter le bien comme le mal comme une preuve d’amour du bon Dieu pour nous aider à s’unir à lui selon les paroles de la bienheureuse Elisabeth de la Trinité.

Chant puis une dizaine de chapelet puis temps de silence.

 

VI- Sixième station : Véronique essuie la face de Jésus.

 

Que ceux qui le peuvent se mettent à genoux quelques instants (puis on dit) : Nous vous adorons et nous vous bénissons ô Christ ; Parce que vous avez racheté le monde par votre sainte Croix.

Du livre d’Isaïe (52, 14) : «Il était défiguré, son aspect n’était plus celui d’un homme».

Nous pouvons méditer ici la pureté : n’acceptons jamais que dans notre âme il y ait le péché. Souvent par notre tiédeur et notre attachement au péché, notre âme demeure plus souillée que le visage de Jésus lors de sa passion. Demandons à Marie de nous aider à enlever de suite toute faute qui nous rend impur en attendant de recevoir le sacrement de la réconciliation. Qu’elle délivre notre âme non seulement des souillures, mais encore des suites du péché qui paralysent les effets de son règne en notre cœur. Qu’avec son aide nous ayons une parfaite pureté de cœur, de corps et d’esprit, afin que nous puissions à jamais contempler la face de Dieu dans le ciel.

Chant puis une dizaine de chapelet puis temps de silence.

 

VII- Septième station : Jésus tombe pour la deuxième fois.

 

Que ceux qui le peuvent se mettent à genoux quelques instants (puis on dit) : Nous vous adorons et nous vous bénissons ô Christ ; Parce que vous avez racheté le monde par votre sainte Croix.

De l’épître aux Hébreux (4, 15) : «Nous n’avons pas un grand prêtre impuissant à compatir à nos infirmités ; Il les a toutes éprouvées, hormis le péché».

Dans cette deuxième chute, Jésus expie tout particulièrement notre trop grand attachement aux séductions du monde et à nous-mêmes, cause de tant de péchés et de la perte éternelle de tant d’âmes. Que Marie nous aide à nous détacher de l’amour désordonné des créatures, et de tout ce que nous devrons un jour quitter nécessairement. Que nous soyons détachés de cette terre et de nous même pour que nous soyons de plus en plus unis à son cœur douloureux et immaculé.

Chant puis une dizaine de chapelet puis temps de silence.

 

VIII- Huitième station : Jésus console les filles de Jérusalem.

Que ceux qui le peuvent se mettent à genoux quelques instants (puis on dit) : Nous vous adorons et nous vous bénissons ô Christ ; Parce que vous avez racheté le monde par votre sainte Croix.

De l’Evangile de Saint Luc : «Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, pleurez sur vous-mêmes… car si l’on traite ainsi le bois vert, que fera-t-on du bois sec ?».

 Jésus nous aime tellement qu’il est le consolateur de toutes nos peines. Il suffit de venir avec Marie en chercher le soulagement prés de son divin cœur. Que nous sachions, comme Saint Dominique, pleurer pour tous les péchés que nous commettons tous les jours. Que Marie nous aide à supprimer la dureté de notre cœur pour que nous puissions avoir le désir d’une vraie et sincère pénitence. Que grâce à notre pénitence faite avec Marie par amour pour Dieu, nous écartions les terribles conséquences du péché dû à nos fautes.

Chant puis une dizaine de chapelet puis temps de silence.

 

IX- Neuvième station : Jésus tombe pour la troisième fois.

 

Que ceux qui le peuvent se mettent à genoux quelques instants (puis on dit) : Nous vous adorons et nous vous bénissons ô Christ ; Parce que vous avez racheté le monde par votre sainte Croix.

De l’Evangile de Saint Luc (14, 11) : «Quiconque s’abaisse sera élevé».

Par cette troisième chute, Jésus veut expier l’amour des plaisirs. Il s’agit de la chasteté et de la modestie. Jésus n’est pas contre les plaisirs mais contre l’excès. C’est très important dans notre vie de tous les jours car cela va contre la vie que la plupart des gens mène : On a l’impression que le maître mot de la majorité des gens est de profiter au maximum de tout ce que la vie nous offre peux importe les conséquences par la suite. Que Marie nous aide à ne pas rechercher uniquement le plaisir des sens mais la chasteté et la modestie uniquement par amour pour Jésus qui a tant souffert par amour de chacun de ses enfants afin qu’aucun d’eux ne se perde.

Chant puis une dizaine de chapelet puis temps de silence.

 

X- Dixième station : Jésus est dépouillé de ses vêtements.

 

Que ceux qui le peuvent se mettent à genoux quelques instants (puis on dit) : Nous vous adorons et nous vous bénissons ô Christ ; Parce que vous avez racheté le monde par votre sainte Croix.

De l’Evangile de Saint Luc (14, 33) : «Quiconque ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple».

C’est encore une atroce douleur que subit ici Jésus notre sauveur. Imaginez les souffrances qu’il ressent lorsqu’on lui arrache ses vêtements après qu’il se soit collé sur son corps à cause des blessures de la flagellation et du portement de la croix. Jésus veut par là expier notre vanité et notre orgueil, le désir de paraître, de produire de l’effet, d’être le meilleur. Demandons pardons à Marie pour toutes les fois ou nous lui avons causé de la tristesse en agissant avec vanité et orgueil. Qu’elle nous aide à vivre de l’amour de Dieu pour que nous puissions vivre humblement dés cette terre.

Chant puis une dizaine de chapelet puis temps de silence.

 

XI- Onzième station : Jésus est cloué à la croix.

 

Que ceux qui le peuvent se mettent à genoux quelques instants (puis on dit) : Nous vous adorons et nous vous bénissons ô Christ ; Parce que vous avez racheté le monde par votre sainte Croix.

Du Livre d’Isaïe (53, 5) : «Il a été transpercé à cause de nos péchés. Par ses blessures nous sommes guéris».

De l’Evangile de Saint Marc (15, 24) : «Puis, ils le crucifient et se partagent ses vêtements en tirant au sort ce qui reviendrait à chacun». (Un moment de silence)

On explique aux enfants qu’on cloue Jésus sur la croix par nos péchés et qu’on décloue Jésus de la croix chaque fois qu’on demande pardon pour nos péchés. Il n’y a pas de plus grande souffrance pour une Mère que d’assister à la crucifixion de son propre Fils. Mais c’est par amour de chacun de nous que Marie tient le coup. Renouvelons nos promesses du baptême et notre don à Marie. Jésus a dit : «Quand je serai élevé de terre, j’attirerai tout à moi». Attirez-moi à vous de plus en plus par une union très intime avec votre Sainte Mère. O Jésus, faites que Marie règne parfaitement en nous pour que vous y régniez vous-même en cette vie et au ciel.

Chant puis une dizaine de chapelet puis temps de silence.

 

XII- Douzième station : Jésus meurt sur la croix

 

Que ceux qui le peuvent se mettent à genoux quelques instants (puis on dit) : Nous vous adorons et nous vous bénissons ô Christ ; Parce que vous avez racheté le monde par votre sainte Croix.

De l’Evangile de Saint Luc (23, 44 à 46) : «C’était déjà la sixième heure quand, le soleil s’éclipsant, l’obscurité se fit sur la terre entière, jusqu’à la neuvième heure. Le voile du temple se déchira par le milieu, et, jetant un grand cri, Jésus dit : «Père, en tes mains je remets mon esprit». Ayant dit cela, il expira». (Un moment de silence)

Nous devons méditer au moment de la mort de Jésus les paroles qu’il a prononcé de la croix. Elles nous sont rapportées par l’apôtre Saint Jean (19, 26-27) : «Jésus donc voyant sa Mère et, se tenant près d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa Mère : «Femme, voici ton fils». Puis il dit au disciple : «Voici ta Mère». Dés cette heure là, le disciple l’accueillit chez lui». C’est encore par amour pour nous que Jésus prend le temps de nous donner sa Mère. Jésus sait que nous aurons besoin tout au long de notre vie terrestre d’avoir une mère qui nous aide à pénétrer dans les choses spirituelles, qui nous fasse comprendre comment vivre dés cette terre de l’amour de Dieu. Et si Saint Jean prend de suite Marie chez lui, a son exemple nous devons nous consacrer à Marie pour être librement ses esclaves d’amour afin que nous devenions les saints que Dieu désire que nous soyons uniquement pour lui faire plaisir et répondre à l’Amour qu’il a pour nous.

Chant puis une dizaine de chapelet puis temps de silence.

 

XIII- Treizième station : l’ensevelissement.

Que ceux qui le peuvent se mettent à genoux quelques instants (puis on dit) : Nous vous adorons et nous vous bénissons ô Christ ; Parce que vous avez racheté le monde par votre sainte Croix. De l’Evangile de Saint Jean (19, 38 à 40) : «Après ces événements, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mai en secret par peur des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Pilate le permit. Ils vinrent et enlevèrent son corps. Nicodème – celui qui était venu, de nuit, trouver Jésus – vint aussi, apportant un mélange de myrrhe et d’aloès, d’environs cent livres. Ils prirent donc le corps de jésus et le lièrent de linges, avec les aromates, selon le mode de sépulture en usage chez les Juifs».

Nous devons méditer ici la mort de nos péchés. Si Jésus est mort, c’est pour expier nos péchés. A notre tour nous devons mourir à nos péchés pour pouvoir vivre pour toujours avec Dieu. Demandons à Marie de nous aider à savoir renoncer au péché comme Jésus qui ne retient pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu mais s’est anéanti prenant la condition d’esclave et devenant semblable aux hommes. S’étant comporté comme un homme, il s’humilia plus encore, obéissant jusqu’à la mort, et à la mort sur une croix ! Aussi Dieu l’a-t-il exalté et lui a donné le Nom qui est au-dessus de tout nom, pour que tout, au nom de Jésus, s’agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue proclame, de Jésus-Christ, qu’il est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père nous dit Saint Paul dans son épître aux Philippiens (2, 7 à 11).

Chant puis une dizaine de chapelet puis temps de silence.

 

XIV- Quatorzième station : le sépulcre

Que ceux qui le peuvent se mettent à genoux quelques instants (puis on dit) : Nous vous adorons et nous vous bénissons ô Christ ; Parce que vous avez racheté le monde par votre sainte Croix.

De l’Evangile de Saint Jean (19, 41-42) : «Or il y avait un jardin, au lieu où il avait été crucifié, et, dans ce jardin, un tombeau neuf, dans lequel personne n’avait encore été mis. A cause de la Préparation des Juifs, comme le tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus».

Nous devons méditer sur l’âme. Actuellement, on se sert de l’être humain, homme et femme, comme d’une chose ; On a oublié que l’âme existe donc qu’on ne peut pas faire n’importe quoi de l’être humain ou personne humaine. Que Marie nous fasse comprendre l’importance de l’âme chez l’être humain qui est radicalement différent de l’animal.

Chant puis une dizaine de chapelet puis temps de silence.

 

XV : Quinzième station : la Résurrection du Christ.

 

Certaines personnes disent qu’il y a une quinzième station qui concerne la Résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ. Nous ne savons pas si c’est vrai ou pas vrai. Ce qui est sur c’est qu’il ne faut pas en rester à la mort du Christ.

Vaine est notre foi si le Christ n’est pas ressuscité dit saint Paul. La plupart du temps on termine le chemin de Croix du Christ par la quatorzième station. En faisant cela, on oublie que le chemin de croix doit se terminer par quelque chose de positif et que nous ne devons pas rester sur quelque chose de triste, de négatif. La mort c’est cela ; la mort c’est quelque chose qui nous sépare de l’autre, qui nous enlève celui que nous aimons.

Mais quand on est chrétien, quand nous avons la foi, nous savons que la mort est notre naissance à la Vie Eternelle, la vie pour toujours avec Dieu là ou tout sera parfait, là ou il n’y aura plus de souffrance, plus de pleurs. Nous savons que nous retrouverons tout ceux que nous avons aimés même si nous ne savons pas comment cela sera. Notre espérance se fonde sur la résurrection du Christ c’est à dire qu’après cette vie terrestre nous aurons une Vie Eternelle avec le Christ si nous avons choisit librement de répondre à l’Amour que le Christ a pour nous quoi qu’il nous arrive.

Même si la mort fait peur car c’est une expérience que nous n’avons pas vécut, la mort doit être envisagé dans l’espérance de la résurrection.

Le chemin de croix du Christ que nous venons de méditer doit toujours se terminer par un signe d’espérance qui est la Résurrection du Christ qui préfigure notre propre résurrection.

Que la Vierge Marie, elle qui a toujours cru en la résurrection du Christ, nous aide à vivre de cette espérance qui doit être toute remplie d’Amour.

 

XVI- Suggestion de chants

Les soldats ont enchaîné tes mains (H 127) ; O croix dressée sur le monde (H 30) ; Mystère du calvaire (H 44) ; Qui donc est Dieu ? (L 82-3) ; Croix plantée sur nos chemins (H 129) ; le grain de blé (G 228) ; Pitié, Seigneur (H 38) ; C’est par tes souffrances (n° 218 de Il est vivant) ; Ni la mort, ni la vie (n° 448 de Il est Vivant) ; Où sont amour et charité (n ° 154 de Il est Vivant) ; Sauve, Seigneur ton peuple (n° 164) ; Victoire, tu régneras (H 32) ; Voici notre Dieu (n° 656)…

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